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associations
ENL FOUNDATION
Une décennie au service des plus vulnérables
La fondation d’ENL a 10 ans cette année ! Cela valait bien
une rencontre avec
Mario Radegonde, Head of CSR du groupe.
Qu’est-ce qui a
motivé la création de
la ENL Foundation ?
ENL a toujours été conscient de sa responsabilité sociale,
en particulier envers les employés des deux sucreries de Mon Désert Alma et Savannah. En 2009, avec l'introduction de la loi sur la CSR [Corporate Social Responsibility, N.D.L.R.] le groupe a officialisé cet engagement.
Quelle est la principale mission de la fondation ?
Nous concrétisons en actions l’engagement citoyen d’ENL. Cela passe par des projets, des initiatives, des réalisations apportant de l’aide aux communautés vulnérables. Nous intervenons dans les localités les plus touchées par
la pauvreté en mettant l’accent sur l’autonomisation. La fondation offre un encadrement spécialisé à ces communautés. Le but, c’est que chacun puisse prendre en main son destin, devenir acteur de son évolution. Nos actions s’articulent
autour de trois axes : Living with dignity, Nurturing the future, Promoting an integrated neighbourhood.
Quelles sont les actions phares ?
On peut citer Baz’Art Kreasion, un programme d'autonomisation des femmes, l’accompagnement scolaire d’une centaine d’enfants, les projets de développement communautaire comme Zenerasion Nu Kapav et Nu Tou Ansam, ou encore Leave No One Behind, un plan d’aide socio-économique pour près de 400 familles.
Quel bilan après dix ans ?
Nous investissons Rs 12 millions chaque année dans
la responsabilité sociale du groupe. Nos actions touchent
1 500 personnes directement et ont un impact sur 3 500 autres. La fondation a mis
en place cinq programmes
de développement communautaire et plus de
50 projets à ce jour. Le bilan est donc positif et prometteur. Au-delà du financement de ENL, la fondation a presenté
le projet « Leave No one behind » à l’Union européenne au coût de Rs 17 millions
pour trois ans. Ce projet
vise à rendre autonome 375 individus se trouvant dans les quartiers vulnérables.
Dans le cadre de la Smart City de Moka, un plan social sur
5 ans a été elaboré et toucherait plus de 1 500 individus. Ce plan social sera bientôt presenté à l’EDB (Economic Development Board) pour être validé.
Et les projets à venir ?
Nous voulons porter l’effort sur l’employabilité des
jeunes venant des quartiers vulnérables. Il y aura aussi l'initiative Oxy’Zen qui propose des activités aux jeunes en guise de prévention contre les fléaux sociaux, plus particulièrement la drogue et l’alcool. Il y aura également du nouveau chez Baz’Art Kreasion puisque le service traiteur
de l’association s’apprête à devenir une table d’hôte, qui vous accueillera à Moka.
2019/ NO. 1 /MOKAZINE 53